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Les technologies de la communication et moi: une histoire à découvrir



Les technologies de l'information et de la communication, les TIC... Je n'en connais pas grand chose. À l'école, j'ai appris comment utiliser Word et Power Point. Ma soeur a créé mon adresse courriel quand j'étais en sixième année, je suis devenue cool à ce moment-là. Étudiante en enseignement du français langue seconde, j'ai vu deux modèles à l'université pour l'intégration des TIC en enseignement, le SAMR et le TPACK. Ces deux modèles ne m'ont pas convaincue de l'utilité de la technologie en classe, car ce ne sont que des mots, de la théorie. J'ai besoin de voir pour croire. J'ai vu en cours quelques outils faisant appel aux TIC et j'ai hâte aux prochains cours sur l'intégration des TIC en enseignement pour apprendre à quoi ils servent et comment les utiliser en classe.

J'ai appris que les TIC augmentent l'enthousiasme des élèves, car ils permettent de diversifier les projets et de suggérer des activités modernes (Karsenti et Collin, 2013). Si elles augmentent l'enthousiasme des élèves, elles vont certainement rendre ma tâche d'enseignante plus agréable! Quel enseignant ne rêve pas d'avoir des élèves motivés?

Mes plus grands défis seront a) d'apprendre quels sont les outils à ma disposition et b) d'apprendre leur fonctionnement. Pour m'aider dans mes démarches, je suis certaine que des tutoriels existent sur Youtube (on peut y trouver, entre autres, un guide d'utilisation du programme Audacity) et que des formations pour aider les enseignants à intégrer la technologie dans leurs méthodes d'enseignement sont offertes par les universités.

Je m'inquiète par contre du fait que les étudiants préfèrent apprendre à utiliser la technologie avec leurs pairs plutôt qu'à l'école (Poulin-Chartrand, 2013). L'apprentissage de l'utilisation de la technologie par les pairs est fort enrichissant, mais je me demande comment je pourrai attirer l'attention de mes élèves si je dois enseigner quelque chose d'aussi formel que le fonctionnement de programmes tels que Word. Je m'inquiète aussi du fait que malgré les cours et les tutoriels, mes connaissances en matière de technologie soient plus faibles que celles des jeunes à qui je vais enseigner et qui baignent dans cette technologie depuis leur plus jeune âge.


Articles

Karsenti, T. et Collin, S. (2013, janvier). Quand les TIC font mouche. Leur impact sur l'engagement scolaire des élèves. Éducation Canada. Repéré à http://www.cea-ace.ca/fr/education-canada/article/quand-les-tic-font-mouche 

Poulin-Chartrand, S. (2013, 21 septembre). Pédagogie, entre enjeux complexes et technologie, l'école d'aujourd'hui. Le Devoir. Repéré à http://www.ledevoir.com/societe/education/387769/entre-enjeux-complexes-et-technologie-l-ecole-d-aujourd-hui

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Commentaires

  1. De ton point de vue j’ai besoin de le voir pour y croire, je t’appuie totalement. Il est difficile de croire que nous troquerons papier et crayon pour Ipad et Mac. Bien que je sois une fervente utilisatrice des technologies, je suis un peu sceptique quant à son utilisation intensive en classe.

    Je remarque que tu soulignes l’effet positif des TIC en classe, je te laisse donc ce lien pour prendre compte des effets négatifs qui existent à ce sujet.

    Je comprends aussi ton inquiétude quant à l’enseignement des TIC en classe. N’est-ce pas que les élèves vont avoir une longueur d’avance sur nous ? Tout comme les élèves auxquels nous enseignerions, nous devrions recevoir pendant notre parcours universitaire un même type d’enseignement : les professeurs devraient davantage nous introduire au TIC dans leur cours.

    Un effet de cela est qu’on pourrait impliquer les élèves dans le processus. Pourquoi ne pourraient-ils pas nous présenter chacun un logiciel ou une application que nous ne connaissons pas ? Un peu du type enseignant d’un jour. Quoi de mieux pour responsabiliser!

    Comme Collin et Karsenti (2012) le soulignent, l’enjeu de l’intégration des TIC est de les intégrer dans des cadres d’apprentissages spécifiques. Et selon moi, c’est à ce moment que ton inquiétude auprès de l’utilisation avec les pairs peut se régler. Il suffit de mettre en place des activités collaboratives. Il faut les faire sortir de la bulle réseaux sociaux qu’ils utilisent déjà quotidiennement entre eux.

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